De la solitude à la solidarité

Commissaire

Mathieu Kleyebe Abonnenc (Guyane)

© Mattieu Kleyebe Abonnenc

Où ?

Tiers-lieu 32Bis, 32 rue du Lieutenant Becker, Cayenne

• Quand ?

Du 15 novembre au 9 décembre 2023

Du mardi au samedi : 14H - 17H


En s'appuyant sur un large corpus de revues, d'affiches et de livres, l'exposition De la solitude à la solidarité retrace une histoire des mouvements de libération et de décolonisation qui ont reconstruit par la lutte les rapports de forces entre monde occidental et Sud global.

Pour cela, l'exposition prend appui sur une sélection de numéros de la revue cubaine Tricontinental, publiée dès 1967 par l’Organisation de solidarité des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine (OSPAAAL) à la suite la Conférence tricontinentale qui s’est tenue en 1966 à la Havane.

Dans le cadre de cette exposition, Mathieu Kleyebe Abonnenc s’attache plus spécifiquement à mettre en relation le projet esthétique et politique de la revue Tricontinental avec les productions de plusieurs revues guyanaises parues durant les années 1960 et 1970.

Ainsi, De la solitude à la solidarité permet tout autant de revenir, de manière critique, sur les formidables inventions esthétiques, théoriques et politiques de la revue Tricontinental, que de suivre leurs traces et leurs échos dans les productions guyanaises, avec des revues comme Ròt-Bò-Krik Révolution, Tam-Tam ou encore La Jeune Garde. L’exposition ouvre ainsi une fenêtre lumineuse sur une période historique passionnante, caractérisée par l'émergence d'un esprit de solidarité entre les différents mouvements de luttes décoloniales.

A propos de l’artiste

Mathieu Kleyebe Abonnenc (Guyane)

Commissaire de l’exposition De la solitude à la solidarité, il vit et travaille à Sète. Sa démarche multiforme se caractérise par des projets artistiques, la recherche, le commissariat d’exposition et la programmation de films pour explorer des domaines négligés par l’histoire coloniale et postcoloniale. Parmi ses expositions personnelles récentes, on peut citer Dans ce lieu de déséquilibre occulte au Crédac (Ivry, 2023), In the Womb of the Glass Ship à La Loge (Bruxelles, 2022), Gods Moving in Places. The Day Reader à l’IFA (Berlin, 2022), The Music of Living Landscapes à Kestner Gesellschaft (Hanovre, 2022), Le palais du Paon, au Musée départemental d’art contemporain (Rochechouart, 2018), Concerning Solitude, à la Fondation Jumex (Mexico, 2018), Maintenir la distance, à Guyane Art Factory (Cayenne, 2017), Mefloquine Dreams, au MMK (Francfort, 2016), Songs For a Mad King, à la Kunsthalle (Bâle, 2013) et Préface à Des fusils pour Banta, à Gasworks (Londres, 2011). 

Actuellement doctorant à l’EDESTA- Paris 8, il écrit et coédite également des livres avec les maisons d’édition B42 et Ròt-Bò-Krik

Précédent
Précédent

A very great town, Johan Chevalier et Tiffanie Hariwanari

Suivant
Suivant

Chroniques Ultramarines, Nathalie Gonthier, Héloïse Conésa et Emmanuelle Hascoët